Porte médiévale dont la construction remonte au Moyen-Age. Elle est surmontée d’un bâtiment que l’on nomme la Tour Sarrasine. Il s’agit de l’une des tours carrées qui jalonnaient alors le rempart derrière lequel la ville était enclose.
Cette appellation ne doit rien aux Maures qui occupèrent le Var au Xe siècle. Une herse métallique, que l’on nommait «sarrasine », fermait la porte chaque soir au moyen âge, d’où son nom.
Il s’agit de la porte principale de la ville, on la nomme aussi la porte des Alpes, puisque l’itinéraire qui en part mène vers le Nord.
Elle fut largement reprise aux siècles suivants, et notamment au XVIIe siècle, quelques décennies après les guerres de Religion qui affectèrent la ville en 1574. Ses murs furent alors doublés, on y apposa les armes de la ville et du roi. Puis on planta un ormeau sur la place aménagée au devant d’elle.
Deux barres de bois la confortaient. Les rainures ménagées dans ses murs en témoignent encore aujourd’hui, comme les gonds qui subsistent dans le bâti. A gauche, une porte aujourd’hui murée permettait d’accéder aux marches qui menaient dans le bâtiment.