Collobrières,
Capitale des Maures !

Jours de marché : jeudi & dimanche

Festivités :
> Festival de la Nature : mai
> Fête des fontaines : août
> Fête de la chataigne : 3 derniers dimanche d’octobre

Vous arrivez à Collobrières par les routes touristiques du Massif des Maures serpentant au milieu des châtaigniers et des chênes-lièges ou par la route principale longeant la rivière et bordée de vignes classées AOC Côtes de Provence.

« Village de caractère » blotti dans une courbe du « Réal Collobrier », Collobrières a su préserver son patrimoine architectural et son authenticité : ruelles caladées, édifices religieux, monuments historiques inscrits, nombreuses fontaines et placettes ombragées … tout se découvre à pied.

Collobrières a obtenu la 2e fleur au concours des villages fleuris pour la qualité et la gestion de ses espaces publics et la mise en valeur de son patrimoine.

Le saviez-vous ?

D’où vient le nom la commune ?

Le nom de Collobrières vient du provençal « coulòbri » qui signifie « couleuvre », et fait référence aux courbes sinueuses du Réal Collobrier (ainsi qu’à ses habitantes).

Le village en vidéo

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La Chartreuse de la Verne

Résumé: Le monastère de la Verne est un monument historique religieux dans la forêt domaniale des Maures Construite sur l'emplacement d'un ancien prieuré abandonné qui portait [...]
Description:

Le monastère de la Verne est un monument historique religieux dans la forêt domaniale des Maures


Construite sur l'emplacement d'un ancien prieuré abandonné qui portait déjà le nom de Notre Dame de la Verne, la Chartreuse fut fondée en 1170 à l'initiative de Pierre Isnard, évêque de Toulon et de Frédol d'Anduse, évêque de Fréjus.
Des incendies successifs aux XIIIème, XIVème et XVIème siècles la ravagèrent et détruisirent tous les bâtiments. Elle fut à chaque fois reconstruite. La dernière reconstruction fut longue et à peine fut-elle achevée que la Révolution éclata entraînant la mise sous séquestre de tous les biens. En 1792, après la fuite des derniers Chartreux, les terrains, les bâtiments et tout le mobilier (objets de culte, tableaux, bibliothèque,...) furent vendus comme "biens nationaux".

Le 18 janvier 1921, la Chartreuse fut classée Monument Historique et le 1er Mars 1961, le Ministère de l'Agriculture en devint propriétaire. Depuis 1983, la Chartreuse abrite la famille monastique de Bethléem, de l'Assomption de la Vierge et de St-Bruno.

L'accès de l'édifice se faisait à l'origine par une porte monumentale en serpentine située au Sud, il se fait aujourd'hui à la gauche de cette porte.

TRES IMPORTANT : Du 21 juin au 20 septembre, la route RD214 qui conduit à la Chartreuse est soumise aux règles d’accès aux massifs forestiers du Var pour respecter le plan de prévention des risques d’incendie. Avant toute visite, impérativement se renseigner en téléphonant à l’office du tourisme de Collobrières 04 94 48 08 00 ou en consultant le site de la préfecture du Var http://www.var.gouv.fr/ ou dans la presse quotidienne (Var Matin)

L'HISTOIRE DU MONASTERE
Construite sur l'emplacement d'un ancien prieuré abandonné qui portait déjà le nom de Notre Dame de la Verne, la Chartreuse fut fondée en 1170 à l'initiative de Pierre Isnard, évêque de Toulon et Frédol d'Anduse, évêque de Fréjus.

A l'époque des Chartreux, la ligne de division des diocèses passait au milieu de l'église et du cloître, c'est-à-dire le sens Nord Sud. Pour certains, l'église romane aurait été construite sur un temple païen consacré à la déesse Laverna, protectrice des voleurs auxquels l'épaisse forêt des Maures offrait un asile sûr, Verna désigne aussi en latin esclave.Ce mot était utilisé pour désigner les descendants des sarrasins de Fraxinet (La Garde Freinet). Enfin on pense aussi à l'utilisation de vernium qui désigne l'Aulne. En effet, les aulnes sont fréquents sur les bords de la rivière coulant au fond de la vallée. La première église romane fut consacrée le 3 octobre 1174. Elle fut détruite par un incendie et reconstruite. Grâce à de nombreuses donations ou achats, la Chartreuse de la Verne devint rapidement propriétaire d'une étendue de terrains de plus de trois mille hectares (forêts, pâturages, terres cultivables et salines). La Chartreuse fût incendiée en 1214, 1271 et 1318. Le feu détruisit tous les bâtiments sauf l'église romane.

Chaque fois, il se releva des ses cendres. En outre, le couvent subit les assauts de nombreux pillards, quelquefois des seigneurs d'alentour, mais aussi des sarrasins et en 1577, au cours des guerres de religion. C'est sans doute à la suite de cette dernière invasion que la voûte de l'église romane s'effondra. D'autres affirment que cet effondrement aurait eu lieu entre 1707 et 1715 à la suite des attaques de l'armée du Duc Savoie contre les troupes de Louis XIV, lors du siège de Toulon. Dans le procès - verbal de perquisition à la Chartreuse établi par les officiers municipaux de Collobrières le 7 juin 1790, il est précisé : « l'ancienne église ayant été détruite depuis plus de 200 ans, le service se fait dans une grande chapelle bien entretenue ayant un autel de marbre très beau et le sanctuaire dallé de marbre bleu et blanc ».

Qu'il s'agisse de reconstruction ou de poursuite du programme de constructions, les Chartreux ne « chômèrent » guère : les dates de 1736 sur la porte d'accès aux logements situés à l'Ouest de la voûte d'entrée, 1772 au fronton de la voûte d'accès à l''église et au cloître, 1789 sur le piédroit « Est » de la voûte (Ouest) d'accès aux jardins, en font foi.

Mais en 1790, la Révolution entraîna la mise sous séquestre de tous les biens de la Chartreuse, puis en 1792, après le départ des derniers Chartreux, contraints de s'enfuir, la vente des bâtiments et terrains comme biens nationaux. Le dernier prieur Dom Raphaël Paris pu se réfugier à Bologne en Italie. En quittant la Chartreuse, les Chartreux avaient pu gagner la plage de Saint Clair près du Lavandou et de là par une barque de pêche rejoindre Nice, où l'évêque de Nice mit à leur disposition une aile de son évêché. L''histoire religieuse de la Chartreuse de la Verne, placée sous le vocable de la vierge « Notre Dame de Clémence », avait duré un peu plus de six siècles. Devait alors commencer une longue période pendant laquelle la nature allait investir les lieux et profondément endommager les bâtiments avec parfois, le concours de promeneurs peu scrupuleux. Par décret du 18 janvier 1921, la chartreuse fut classée monument historique à titre de « vestiges dans la forêt» à l'exception des bâtiments d'exploitation agricole et la cour d'honneur qu'ils entourent. Le 1er mars 1961, les Eaux et Forêts devenaient affectataires, au nom des domaines et y installaient un gardien.

Plus rien ne semblait alors pouvoir sauver la chartreuse d'une disparition certaine, quand en 1968, sous l'impulsion de Mme Annette Englebert et de son amie, Annick Lemoine, une association baptisée « Les amis de la Verne », voyait le jour et décidait de s'atteler à la rénovation du site. L'équipe dynamique qui se constitue alors, réalise entre 1969 et 1982 avec ses moyens limités mais avec beaucoup d'énergie et d'envie, des travaux très importants qui sortent progressivement la chartreuse de l'oubli de l'histoire. C'est en 1982 que La Verne va retrouver sa vocation initiale en accueillant des moines puis à partir de 1986, des moniales de la famille monastique de Bethléem, de l'Assomption de la Vierge et de Saint Bruno. Commencent alors des travaux beaucoup plus importants de rénovation de l'ensemble des bâtiments qui verront notamment renaître l'église romane et le grand cloître. Ces travaux sont rendus possibles par l'action conjuguée de la famille monastique, des monuments historiques, du département, de la commune de Collobrières, de l'association « Les amis de La Verne » et des nombreux visiteurs qui désormais viennent à La Verne et dont certains seront de véritables mécènes pour la chartreuse.

Le monastère est construit sur un promontoire rocheux. La construction de ces remparts élevés était nécéssaire pour l'implantation des bâtiments et permettaient de limiter les intrusions de l'extérieur.

La porte monumentale est en pierre de serpentine, marbre volcanique du massif des Maures.

Au XVIIème siècle tout le monastère a été orné de cette pierre extraite d'une carrière de La Môle, village proche de Cogolin.

Adresse :
Collobrières, France, Collobrières

Le vieux village de Collobrières

Résumé: Collobrières offre cette douce quiétude de l’arrière-pays varois où se mêlent l’authenticité du village provençal, une nature généreuse et la richesse d’un patrimoine local. Niché [...]
Description:

Collobrières offre cette douce quiétude de l’arrière-pays varois où se mêlent l’authenticité du village provençal, une nature généreuse et la richesse d’un patrimoine local.

Niché au cœur du Massif des Maures, ce « Village de Caractère » est le point de départ de nombreuses randonnées pédestres, vers les menhirs du plateau Lambert, le gouffre du Destéou ou la magnifique Chartreuse de La Verne. Partez à la découverte de cette magnifique forêt de chênes et de châtaigniers.

Collobrières est considéré comme la « Capitale de la châtaigne ». Profitez-en pour déguster ses fabuleuses gourmandises sucrées à base de châtaignes !

Adresse :
Collobrières, France, Collobrières

Le vieux village médiéval, ses ruelles tortueuses et ses places ombragées

Résumé: Voyagez dans le temps grâce à l'application Archistoire qui vous propose une balade virtuelle à la découverte de la capitale des Maures : Collobrières. Un [...]
Description:

Voyagez dans le temps grâce à l'application Archistoire qui vous propose une balade virtuelle à la découverte de la capitale des Maures : Collobrières.


Un parcours en réalité virtuelle pour découvrir « La Capitale des Maures : Collobrières » qui propose un voyage dans le temps à travers ce village provençal authentique au cœur du Massif des Maures.

C’est grâce à la nature qui l’entoure que le village de Collobrières s’est forgé une identité singulière, pour devenir, dès le 19e siècle, la capitale des Maures. De l’époque médiévale à nos jours, découvrez les secrets de ce village typiquement provençal.

Gratuite, l'application est conçue à la façon d’un circuit d'une heure au départ de l'Office de tourisme de Collobrières. Depuis l'écran de votre smartphone, elle vous guide à travers les ruelles en vous indiquant l’itinéraire à suivre pour atteindre chacun des neuf lieux incontournables présentés. Elle ouvre des panoramas à 360° où se superposent des photos d’antan, des reconstitutions d’éléments disparus et bien d’autres surprises. En touchant les zones interactives sur l’écran, ce guide virtuel dévoile des anecdotes et des documents aussi inédits qu’étonnants. Archistoire, c’est aussi la possibilité de visiter virtuellement des lieux inaccessibles ou de découvrir des lieux lointains.

L'appli peut aussi bien être utilisée sur place qu'à distance et hors connexion. Très simple d'utilisation, vous pouvez profiter de l'expérience avant, pendant et aussi après la visite.

Nos conseils pour une expérience optimale :
- Avant de commencer, chargez vos appareils et allumez le son.

Adresse :
Boulevard Charles Caminat 83610 Collobrières, Collobrières

Les menhirs du plateau Lambert

Résumé: Située dans les Maures, cette randonnée vous fait découvrir le plateau Lambert et ses menhirs, la souche de châtaignier de Madame de Sévigné, le [...]
Description:

Située dans les Maures, cette randonnée vous fait découvrir le plateau Lambert et ses menhirs, la souche de châtaignier de Madame de Sévigné, le gouffre du Destéou, les plantations de pins douglas, d’eucalyptus et d’autres espèces remarquables.


DEPART / ARRIVEE : parking de la Croix d'Anselme

BALISAGE : orange

Prenez l’étroit sentier balisé en orange à travers la forêt de chênes, dans le prolongement des barres d’attache.

Montez légèrement en cheminant à travers les bruyères et sortez sur votre gauche pour prendre la route goudronnée.

Après 400 m, prenez la piste DFCI des « Pounches » (avec une barrière blanche), qui part sur votre droite. Continuez cette piste principale qui monte à travers la forêt de pins et de chênes verts. Vous pouvez observer les châtaigneraies toujours exploitées. La cueillette est interdite.

A la prochaine intersection, poursuivez tout droit sur la piste principale, en suivant le balisage orange. Profitez de cette large piste pour trotter ou galoper et admirer le paysage des Maures.

A votre arrivée sur les crêtes, observez sur votre gauche Notre-Dame des Anges, puis, commencez à redescendre vers le plateau Lambert. Observer sur votre droite une plantation de pins maritimes et sur votre gauche une forêt d’eucalyptus.
Le plateau Lambert a été reboisé suite à l’incendie de 1990, par l’INRA, à titre expérimental, en utilisant des essences importées (pin maritime, eucalyptus ou encore sapin de Douglas, résineux pouvant atteindre 100 m de hauteur).

Entamez la descente sur le plateau Lambert vers la grande prairie où trônent les menhirs.

Empruntez la piste qui descend sur la route goudronnée. Prenez ensuite sur votre droite et passez devant la maison forestière.

Sur votre gauche se trouve le champ des Lamberts. Vous pouvez découvrir le site mégalithique du plateau Lambert où sont dressés 2 menhirs d’environ 3 m de hauteur chacun et datant du néolithique. Fascinants et mystérieux à la fois, ils sont les plus hauts de Provence et sont classés monuments historiques. En longeant le champ des menhirs, observez sur votre droite une forêt de cèdres. Au bout de ce chemin, vous trouverez des barres d’attache afin de faire une pause avec vos montures.

Reprenez votre chemin en suivant la piste sur la gauche, au poteau flèche directionnel. Vous continuez votre randonnée en laissant le champ des menhirs sur votre gauche et empruntez une petite descente à travers une forêt de chênes et de châtaigniers.

A l’intersection, tournez sur votre droite, à la cabane des chasseurs. Passez devant cette cabane et continuez votre chemin sur une jolie piste ensoleillée où vous pouvez trotter et galoper. Vous retrouvez sur votre gauche Notre-Dame des anges.

Arrivé à la prochaine intersection, prenez tout droit sur le chemin principal en suivant le balisage.

Au prochain poteau flèche directionnel, prenez la direction sur votre gauche, en suivant la piste de Valescure.

Descendez en direction de la rivière de la Verne que vous traversez. Prenez sur votre gauche en longeant la D214 pendant 200 m, puis prenez le petit sentier parallèle, à gauche, sur 800 m. Vous êtes arrivé sur le parking de départ, à la Croix d’Anselme.

Adresse :
Parking de la Croix d'Anselme, Route de Lambert, 83610 Collobrières, France, Collobrières
Office de Tourisme
Mairie de Collobrières